Utente:Cristiano64/Esercito romano: differenze tra le versioni

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=[[Esercito romano della media repubblica]] da Wiki.en=
=== Legionary infantry ===
==== Tactics (da inserire in '''Schieramento e combattimento''') ====
For set-piece battles, in contrast the single massed line of the [[Early Roman army]] phalanx, the heavy infantry were usually drawn up in three lines (''triplex acies''). However, the vast majority of the heavy infantry (2,400 out of 3,000) were stationed in the front two lines, the ''hastati'' and ''principes''. These lines contained were the younger recruits who were expected to do all the fighting. The rear line (''triarii''), was a reserve consisting of 600 older men who formed a line of last resort to provide cover for the front lines if they were put to flight (and also to prevent unauthorised retreat by the front ranks). It is thus more accurate to describe the Roman battle-line as a double-line (''duplex acies'') with a small third line of reserve. It is this double line that constituted the most significant change from the previous single-line phalanx. The three lines of maniples were drawn up in a [[chessboard]] pattern (dubbed ''quincunx'' by modern historians, after the Latin for the "5" on a dice-cube, whose dots are so arranged).<ref>fields (2007) 42</ref> In front of the heavy infantry, would be stationed the legion's 1,200 ''velites''. It appears that the ''velites'' were not members of the maniples. But for the purposes of battle, they were divided into 10 companies of 120 men, each under the command of a senior centurion of ''hastati''.<ref name="Polybius VI.24"/>
 
The replacement, for the two front lines, of the thrusting-spear with the thrown ''pilum'' implies a shift to a different tactic by the heavy infantry. The phalanx of spearmen was replaced by ranks of sword-fighters armed with javelins.
 
In the mid-Republican army, the central tactic was a shock infantry-charge, designed to put the enemy to flight as quickly as possible. ''Hastati'' legionaries would advance at a measured pace towards the enemy line. When the gap was only around 15m, each successive line of ''hastati'' would fling their two ''pila'', draw their swords and break into a run, yelling their war-cry and charging into the enemy line. Smashing the enemy in the face with their shield-bosses, legionaries would use their ''gladii'' to stab the enemy in the groin, belly, or face, inflicting fatal wounds in the great majority of cases.<ref>Fields (2007) 42</ref> Where the enemy was tribal and unarmoured, the initial impact alone frequently resulted in the collapse of the enemy line. Against advanced enemies such as the Greeks, the initial impact would at least disrupt the enemy line and, in the ensuing melee, the Romans would benefit from their improved weaponry.
 
=== ''Alae'' infantry ===
The ''socii'' were summoned to arms by a message from the Consuls, ordering each ally to deliver a specified number of troops to a specified assembly-place (one ___location for each consular army) by a set deadline.<ref name="Polybius VI.21"/> At the assembly-point, where the legions would also muster, the allied troops would be allocated to an ''ala'' and placed under the command of Roman officers.<ref name="Polybius VI.26">Polybius VI.26</ref> Each Consul would then arrive from Rome to assume command of their army.<ref name="Polybius VI.26"/>
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Certains auteurs modernes attribuent à la création du [[tribun militaire à pouvoir consulaire|tribunat militaire à pouvoir consulaire]] en [[-444|444]] ou [[-438|438 av JC]] à des causes militaires plutôt que politiques. Trois tribuns militaires, revêtus des pouvoirs et insignes consulaires, remplacent alors ponctuellement les [[consul (Rome antique)|consuls]] pour mener la guerre sur plusieurs fronts<ref group=h name=Heurg285>J. Heurgon, op.cit., p.285.</ref>. De trois au départ, ils sont jusqu'à six, voire huit selon certains auteurs antiques, pour une année<ref group=h name=Heurg286>J. Heurgon, op.cit., p.286.</ref>. L'augmentation du nombre de commandants militaires à pouvoir consulaire semble correspondre au besoin de l'armée plus qu'aux luttes politiques, et le nombre de tribuns culmine pour la [[Bataille de Véies (-396)|guerre contre Véies]]<ref group=h name=Heurg287>J. Heurgon, op.cit., p.287.</ref>.
 
[[File:Toga Illustration-2.pngsvg|upright=0.8|thumb|La [[toge]] est l'apanage de la [[citoyenneté romaine]].|alt=Dessin en noir et blanc. Un romain en toge.]]
 
En [[-443|443 av JC]], le recensement est confié à deux magistrats spécifiques, les [[censeur]]s et tous les cinq ans, c'est-à-dire tous les [[Lustre (Rome antique)|lustres]], un recensement est effectué lors de l'élection des censeurs. Les citoyens déclarent leurs biens, l'état de leur armement est contrôlé, et ils sont répartis en classes censitaires<ref group=c name=Cosme21>P. Cosme, op.cit., p.21.</ref>. L’institution de cette nouvelle magistrature marque peut-être la complexification du système centuriate avec la subdivision de la ‘‘classis’‘ unique en plusieurs classes, ou l'ajout de nouvelles classes<ref group=h name=Heurg252/>.
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Peu après, la [[Campanie]] devient à son tour sous domination romaine et les [[Campaniens]] fournissent des troupes alliées. De temps en temps, Rome utilise par ailleurs un corps irrégulier de mercenaires, sous le nom de ‘‘legio Campanorum’‘, et emploie des unités spéciales de cavalerie, les ‘‘alae equitum Campanorum’‘<ref group=h name=Heurg325>J. Heurgon, op.cit., p.325.</ref>.
 
 
[[File:Plan cosa.png|thumb|left|Plan de la [[colonie romaine de Cosa]].|alt=Plan de la colonie : un réseau viaire orthogonal et un ensemble Forum/Capitole.]]
 
Suite aux [[guerres samnites]], Rome fonde une colonie latine à [[Venosa|Venusia]], cité contrôlant le passage entre la [[Campanie]] et l’[[Apulie]], et les Samnites sont contraints de signer un traité les obligeant à fournir des troupes à l’armée romaine en tant qu'alliés<ref group=m name=Ceb74>M. Cébeillac-Gervasoni, op.cit., p.74.</ref>. Les territoires sabins et de la côte adriatique reçoivent le même sort dans les années qui suivent, et des colonies sont fondées, latine à [[Atri (Italie)|Hadria]] et romaine à [[Castrum Novum]]<ref group=m name=Ceb74/><ref>Maria Paola Guidobaldi, ‘‘La romanizzazione dell'ager Praetutianus (seculo {{III}}-{{I}} A.C.)’‘, Pérouse, 1995.</ref><ref group=h name=Heurg330>J. Heurgon, op.cit., p.330.</ref>.
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==== L'organisation sur le champ de bataille ====
[[File:KemptenBent Pilumpilum tip- transparent background.png|left|thumb|upright=0.25|Pointe de ‘‘[[pilum]]’‘ courbée.|alt=Un pilum avec une pointe courbée.]]
 
Les [[vélite (Rome antique)|vélites]] avancent en tirailleurs en avant des légions et ouvrent le combat avec leurs armes de jet, avant de se retirer derrière les fantassins mieux armés qu'eux pour le corps-à-corps<ref group=a name=Pol24/>.
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La [[Cavalerie au temps de la Rome antique|cavalerie]] a encore un rôle très limité sur le champ de bataille<ref group=c name=Cosme25>P. Cosme, op.cit., p.25.</ref><ref group=a name=Pol28/>, n'ayant pas ou peu évolué, toujours placée sur les ailes et servant principalement de réserve<ref name=TM2-8-9 group=b/>.
 
[[File:Armée consulaire polybienne IIIe s. av. J.-C.svg|thumb|upright=3.5|center|<div align="center">Représentation schématique et détaillée d'une organisation de bataille d'une armée au IIIe siècle av JC <br /> Deux légions romaines au centre et les alliées italiens sur leurs côtés (‘‘alae sociorum’‘) flanqués par la cavalerie légionnaire et celle des alliés.</centerdiv>|alt=Schéma avec deux légions romaines en trois lignes manipulaires entourés des ailes alliées et de la cavalerie.]]
 
==== Le service militaire des soldats ====
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=== La mobilisation et la hiérarchie de commandement ===
 
[[File:Cicero Denounces Catiline in the Roman Senate by Cesare Maccari -Cicero- detail.jpg|thumb|left|upright=0.6|Représentation d'une séance au [[Sénat de la République romaine|Sénat]]<ref group=N>Cette image est extraite de la fresque ‘‘[[:File:Maccari-Cicero.jpg|Cicéron dénonce Catilina]]’‘, réalisée par [[Cesare Maccari]], {{XIXe siècle}}. Villa Madama, [[Rome]].</ref>.|alt=Peinture. Intérieur du Sénat, avec un orateur debout face à des sénateurs assis sur les bancs de la Curie.]]
 
==== Le ‘‘dilectus’‘ et le ‘‘tumultus’‘ ====
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=== La solde et la discipline ===
 
[[File:Aes Signatum C des M.jpg|thumb|’‘Aes signatum’‘, fin du IVe ou début du IIIe siècle av JC, longueur environ 15|cm}}, environ 1.4|kg}}, [[Département des monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France|Cabinet des médailles]], Paris.|alt=Pièce de bronze rectangulaire avec un bœuf dessiné.]]
 
==== L'instauration de la solde ====
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==== Des effectifs en hausse ====
 
[[File:218BCMAPMEDITERRANEANMediterranean at 218 BC-en.jpgsvg|thumb|Le monde méditerranéen en [[-218|218 av JC]]|alt=Carte de la Méditerranée. Rome en Italie, Carthage sur la côte africaine et ibérique, et les royaumes grecs en Orient.]]
 
Au IIIe siècle av JC, [[République romaine|Rome]] doit faire un effort de guerre extraordinaire et continu durant les [[guerres puniques|guerres contre Carthage]], surtout pendant la [[deuxième guerre punique]]. L'organisation militaire doit alors s'adapter et innover pour que l'armée puisse intervenir en dehors de la péninsule italienne sur de longues périodes<ref group=c name=Cosme31>P. Cosme, op.cit., p.31.</ref><ref group=n name=Nic134/>.
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En [[123|123 av JC]], la pression est telle que [[Gracques|Caius Gracchus]] interdit l'enrôlement des jeunes de moins de 17 ans<ref name=Nic152 group=n/><ref group=d>J.-M. David, op.cit., pp.135-136.</ref>, loi qui sera abrogée durant la [[Guerre de Jugurtha]]<ref name=Nic152 group=n/>.
 
[[File:Altar-of-Domitius-Ahenobarb.jpg|thumb|center|upright=3.5|<div align="center">L'[[autel de Domitius Ahenobarbus]], avec la plaque connue sous le nom de la « frise du recensement », représentant une scène de sacrifice. <br />Marbre, œuvre romaine de la fin du IIe siècle av JC Provenance : [[Champ de Mars (Rome)|Champ de Mars]], [[Rome]]. Aujourd'hui au [[musée du Louvre]], [[Paris]].</centerdiv>|alt=Longue frise sculptée. Nombreux figurants, dont plusieurs soldats en armes.]]
 
=== Les alliés de Rome dans l'armée ===
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Après la [[deuxième guerre punique]], de nombreuses [[colonie (Rome)|colonies]] sont fondées dans les trente premières années du IIe siècle av JC, en majorité latines, et d'autres reçoivent de nouveaux contingents comme celle de [[colonie romaine de Cosa|Cosa]]<ref group=d>J.-M. David, op.cit., p.59.</ref>. Plus de 50000|familles}} sont installés sur les terres confisquées aux anciens alliés d'[[Hannibal Barca|Hannibal]], en tant que colons ou alliés<ref group=d name=Dav60>J.-M. David, op.cit., p.60.</ref><ref group=b>[[#CN2|C. Nicolet, ‘‘Rome et la conquête du monde méditerranéen, tome I : Les Structures de l'Italie romaine’‘, 1977]], p.125.</ref>.
 
 
[[File:Forumcosa.png|thumb|Restitution hypothétique du ‘‘[[Forum romain|forum]]’‘ de la [[colonie romaine de Cosa]].|alt=Dessin en noir et blanc.]]
 
Ces colonies, romaines ou latines, renforcent la domination romaine dans toute l’[[Italie (époque romaine)|Italie]], de la [[plaine du Pô]] à la [[Grande-Grèce]]<ref group=d name=Dav60/>.
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==== Les camps romains ====
 
[[File:Castra layout.svg|upright=0.8|thumb|Plan d'un [[camp romain]] : <br />
1. ‘‘Prætorium’‘ <br />
2. ‘‘[[Decumanus|Via prætoria]]’‘ <br />
3. ‘‘[[Cardo|Via principalis]]’‘ <br />
4. ‘‘[[Cardo|Porta principalis dextra]]’‘<ref group=N name=CampLa>‘‘[[w:dextre|dextra]]’‘ pour « du côté droit » et ‘‘[[w:senestre|senestra]]’‘ pour « du côté gauche » en [[latin]].</ref> <br />
5. ‘‘[[Decumanus|Porta decumana]]’‘ <br />
6. ‘‘[[Cardo|Porta principalis senestra]]’‘<ref group=N name=CampLa/> <br />
7. ‘‘[[Decumanus|Porta prætoria]]’‘|alt=Schéma d'un camp, traversé du cardo et du decamus se croisant au milieu, à la tente du général.]]
 
La date d'apparition des premiers [[camp romain|camps romains]] est incertaine. [[Tite-Live]]<ref group=a>{{RefRA|TL|XXXV|14}}.</ref> et [[Frontin]]<ref group=a>[[Frontin]], [[:s:Les Stratagèmes/IV#I. De la discipline.|’‘Stratagèmes’‘, IV, I. De la discipline]], 14.</ref> suggèrent que les Romains conçoivent le plan du camp en observant les retranchements des soldats épirotes de [[Pyrrhus Ier|Pyrrhus {{Ier}}]], alors que [[Plutarque]]<ref group=a>{{RefRA|Plu|Pyrrhus|16}}.</ref> déclare, au contraire, que le roi d'[[Épire]] est impressionné par le camp romain d'[[Bataille d'Héraclée|Héraclée]]<ref group=c name=Cosme37>P. Cosme, op.cit., p.37.</ref>, et attribue quant à lui la construction des premiers camps à [[Marcus Furius Camillus|Camille]] au IVe siècle av JC<ref group=a name=Plu/>
 
Il est cependant plus vraisemblable que les [[camp romain|camps romains]] soient une transposition militaire de la fondation des villes<ref group=c name=Cosme37/>. L'armée s'y abrite et y vit durant toute la durée d'une campagne militaire<ref group=c>P. Cosme, op.cit., p.36 et p.37.</ref>, et [[Pierre Cosme]] souligne que le camp a une double fonction : « défensive et psychologique<ref group=c name=Cosme36>P. Cosme, op.cit., p.36.</ref> ». Les camps romains permettent en effet de se protéger durant une campagne mais aussi d'impressionner son ennemi<ref group=c name=Cosme36/>.
 
[[File:Marschlager nach Polybios (Française).png|left|thumb|Schéma d'un camp du IIe siècle av JC suivant la description de [[Polybe]]<ref group=a name=Polcamp/>.|alt=Plan d'un camp avec les quartiers des unités manipulaires.]]
 
Le plan du camp romain, une vraie ville occupée théoriquement par deux légions entières, auxiliaires compris, soit près de 20000|soldats}} et le train, nous est principalement connu grâce à [[Polybe]]<ref group=a name=Polcamp>{{RefRA|Pol|[[:s:Histoire de Polybe - LVI#V. Milice romaine.|VI]]|29|49}}.</ref>, auteur grec du IIe siècle av JC, qui en fait une longue description détaillée qui n'est pas remise en question par les historiens<ref group=c name=Cosme36/>.
 
Les vestiges archéologiques des plus anciens camps remontent au IIe siècle av JC, notamment près de [[Numance]] en [[Hispanie]]<ref group=c name=Cosme36/>.
 
==== La solde et le butin ====