Figlio d'un assistente notaio, Maurice Loutreuil perse sua madre il 13 aprile del 1885. Venne quindi affidato sino al 1889 ai nonni a [[Chérancé (Sarthe)|Chérancé]]. Fece i suoi studi al Liceo di [[Le Mans]] e fallì l'esame di Maturità a 15 anni. Nel 1901 lavorò come collaboratore di suo padre, notaio a [[Noyen-sur-Sarthe]] per poi divenire assistente notarile nel 1904 e lavorare come tale fino al 1909. Ma nel maggio del 1904 suo padre morì e Loutreuil venne riformato alla visita militare per una tubercolosi diffusa.
De 1906 à 1909, dopo il lavoro frequentò i corsi serali di pittura di Jules Hervé-Mathé a Le Mans, dimostrando notevoli attitudini; le più vecchie testimonianze di questo periodo di prima attività artistica sono delle caricature firmate con lo pseudonimo di « Naresco ».
=== Un peintre maudit : 1909-1925 ===
[[File:Maurice Loutreuil bellevilloise au chapeau blanc.jpg|thumb|''La Bellevilloise au chapeau blanc'', 1920.]]
En 1909, il quitte [[Le Mans]] pour Paris et suit les cours de [[Ferdinand Humbert]]. Pour subvenir à ses besoins, il devient caricaturiste pour ''Pêle-Mêle, Sourire, Indiscret''. Le 31 août, il est clerc chez maitre Dousset. En octobre, il est employé à la Société de Raffinerie de prétrole de Lille et Bonnières.
En mai 1910, il reçoit une subvention annuelle de 500 francs du département de la Sarthe, renouvelable jusqu'en 1914.
En 1911, il échoue à entrer à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]].
Il réalise en 1913 sa première commande, une fresque pour le pavillon français de l'exposition de [[Gand]], avec [[Marcel Chotin]] et propose des œuvres au Salon d'Automne.
Dès 1914, il rencontre [[André Masson (peintre)|André Masson]] à l'atelier de fresque de [[Paul Baudoüin]]. Grâce à une bourse d'étude, ils partent ensemble en [[Italie]]. Lorsque la [[Première Guerre mondiale]] survient, Loutreuil écrit à [[Rodin]] le 21 septembre pour le voir « susciter un mouvement universel pour une action humanitaire. » Bien qu'exempté de tout service militaire, Loutreuil est déclaré apte au combat par le conseil de révision de Paris. Insoumis, il quitte la France pour l'Italie - il arrive à Rome le 27 décembre - et la [[Sardaigne]] - il y débarque le {{1er}} mars 1915 - où il travaille avec la conviction que son devoir est dans la peinture et non dans la guerre : « J'aime mon pays en le servant à ma façon. » Il arrive à Naples fin janvier 1916, et dénoncé comme déserteur et espion, il y est arrêté le 4 mars, expulsé d'Italie, et livré à la police française le 24 mars. Il est incarcéré à [[Marseille]], au fort Saint-Nicolas. C'est au rapport du médecin qu'il devra son salut : il sera libéré en décembre 1916, pour cause de « folie raisonnante à type social ».
Il partira pour la [[Tunisie]] le {{1er}} janvier 1917, puis à son retour en France le 5 janvier 1918, il séjournera avec Masson à [[Cagnes]], puis aux [[Martigues]]. De retour à Paris, il rencontre Suzanne Dinkespiller, peintre elle-aussi. Cette liaison entraîne un grand espoir vite déçu qui plonge Loutreuil dans des périodes de profond abattement. En 1919 accompagné d'André Masson, il rejoint [[Pinchus Krémègne]] à [[Céret]].
Il retournera à Paris à la fin de l'année 1919, fréquentant [[Quartier du Montparnasse|Montparnasse]], ses académies et ses cafés ; ses nombreux dessins d'[[Isadora Duncan]] montrent sont goût pour le mouvement. Il se rapproche des milieux anarchistes. On le surnomme « le Russe » ; peut-être parce qu'il a l'œil bleu et qu'il est fataliste... sans doute surtout parce que parmi les artistes de l'école de Paris, ses amis sont souvent étrangers, et qui plus est, slaves.
[[File:Maurice Loutreuil atelier.jpg|thumb|left|''Femme dans l'atelier'', huile sur toile.]]
Nel 1921, espose al "Salon de l'Œuvre Anonyme" - dont il sera l'initiateur avec Charles Vildrac, et qui réunira une centaine d'artistes à la galerie [[Devambez]] à Paris - et du 16 au 28 février de la même année (8 toiles, des aquarelles et des dessins), puis en mai et en juin, à la Boutique de l'Encrier, 74 rue du Bac, Paris {{4e}}. Il participe au groupement coopératif d'artistes de l'Encrier, initié par [[Roger Dévigne]], avec [[Louis Jouvet]], [[Bernard Marcotte]], Jacques Robertfrance (poète) entre autres<ref>Revue ''L'Encrier''</ref>. Un croquis de lui paraît dans le numéro 12 de la revue ''L'Encrier''.
Nel 1922, grazie a ciò che gli restava dell'eredità, poté comprarsi una piccola casa col giardino nel quartiere di Belleville, di fronte al ''Pré-Saint-Gervais''.
Ma poiché i suoi quadri si vendevano molto poco decise ben presto di affittare la casa e di sistemarsi nell'atelier di legno che si era costruito in giardino con delle tavole.<br/>
La sua prima mostra personale aprì nel 1922 nella sede della rivista "[[Montparnasse]]". Seguì un viaggio e un soggiorno a [[Berlino]], da cui riportò dei lavori importanti che espose al "Salon d'Automne" dello stesso anno.
Nel 1923, fece amicizia con il pittore [[Christian Caillard]], nipote di [[Henri Barbusse]], con [[Irène Champigny]] e [[Eugène Dabit]]. Costantemente attratto dai viaggi, nel gennaio del 1924 partì per il [[Senegal]] dove « dipinse con la preoccupazione di evitare il colore locale, per non riportare indietro dei quadri troppo convenzionali!» Tornò a Parigi in marzo, sfinito, e ritrovò serenità e stabilità nell'intensa, ma breve, amicizia che lo legava a Christian Caillard, Irène Champigny e Eugène Dabit. Ma proprio quando il suo futuro sembrava schiarirsi, un'epatite virale contratta in Senegal lo stroncò nel 1925 all'Ospedale Broussais di Parigi.<br/>
Fu sepolto nel cimitero di [[Chérancé (Sarthe)|Chérancé]] nella [[Sarthe]].
Maurice Loutreuil lascia un'opera possente, caratterizzata da un tocco vivo e strutturata da una gamma cromatica audace per i suoi verdi e per le tonalità brune rinvigorite dal rosso, nonché da sfumature sottili di blu-grigio. Loutreuil era particolarmente attirato dai giochi di luce e di controluce. La sua opera, per la qualità e per il numero di lavori è assai rara: soltanto 335 oli sono stati referenziati dall'esperto Jean-François Levantal.
== Opere ==
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== Esposizioni==
* Galleria di Nevers, Parigi, 1976, 1979
* Museo d'Arte e Storia di [[Saint-Denis]], 1985
* Museo di Tessé, [[Le Mans]], 1986, 2006
* "Salon d'Automne" al Grand Palais, Parigi, 1988
* Palazzo Carnolès, [[Mentone]], 1989
* Museo Bourdelle, Parigi, 1994
* Museo d'arte moderna, [[Ceret]], 2007
* Galleria Odile Oms, Ceret
* Galleria Malaquais, Parigi
* Galleria Ut Pictura, Parigi/[[Perpignano]]
== Bibliografia ==
* Jean-François Levantal, ''Loutreuil'', Edizioni J.F.L, Parigi, 1985. Catalogo ragionato dell'opera di Loutreuil con ampia bibliografia