Utente:Diesis/Sandbox: differenze tra le versioni

Contenuto cancellato Contenuto aggiunto
GAG
GAG
Riga 24:
 
Nel dicembre del 1903, Clarence vendette 17 quadri al mercante d'arte James Morgan. Questo primo guadagno gli permise di fare un viaggio a Parigi, luogo ideale per completare la sua formazione di artista.<ref>Hélène Sicotte, Michèle Grandbois, ''Clarence Gagnon, rêver le paysage'', Montréal, Éditions de l'Homme, 2006, p. 49.</ref> Giunse in Francia nel 1904 e a Parigi incontrò il suo amico Boyd e [[James Wilson Morrice]], assieme a diversi altri artisti del Québec che si riunivano attorno a [[Hector Fabre]], [[Alfred Laliberté]], [[Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté]] e allo scultore [[Louis-Philippe Hébert]].<br />
Gagnon si iscrisse all'[[Académie Julian]], e fu allievo di [[Jean-Paul Laurens]], col quale però era spesso in contrasto. Per questi dissidi, e per il desiderio di imparare dipingendo i paesaggi sul posto, restò nell'AcademiaAccademia solo per poco tempo. Le sue tele, in quel periodo, raffigurano i dintorni di Parigi e diverse scene di vita tratte dai suoi viaggi che lo portarono a conoscere lain Bretagna, lain Normandia, lain Spagna, ilin Marocco e l'in Italia. Oltre a questi quadri Gagnon realizzò una serie di acqueforti ed espose a Parigi in coppia con il pittore americano [[George Charles Aid]].
 
Sempre a Parigi, nel 1907 Gagnon sposò Katherine Irwin (1871-1919), anche lei originaria di Montréal. Ma il matrimonio durò solo undici anni. Gagnon divorziò nel 1918 e, appena l'anno seguente, Katherine morì di [[febbre spagnola]], vittima della tragica pandemia che aveva invaso l'Europa.
Nel 1907, Gagnon aveva aperto il suo studio in ''rue Falguière'', presso la [[Gare Montparnasse]]. IlAdottò adoptecosì ainsiil [[Quartierquartiere dudi Montparnasse|Montparnasse come il "suo" quartiere e, durante i suoi soggiorni parigini, vi trascorse la maggior parte del tempo. Durante questa sua prima esperienza in Europa Gagnon si fece conoscere per le sue tele e per le sue [[acqueforti]] dèsche sonfurono installationesposte, àfra Parisgli altri, etnel ySalon passeradegli l'essentielartisti defrancesi. sonI tempsquadri lorsdi dequesto tousperiodo sesparigino séjoursmostrano dansuna lascelta ville.di soggetti e uno stile
assai prossimi a quelli degli artisti francesi a lui contemporanei.
 
Ce premier séjour en Europe permet à Gagnon de se faire connaître pour ses toiles et eaux-fortes qui seront exposées, entre autres, au Salon de la Société des artistes français. Les toiles de cette première période parisienne démontrent un choix de sujets ainsi qu'un style qui est très proche de celui des artistes français contemporains.
 
=== Baie-Saint-Paul et le tournant de 1913 ===
Gagnon partage son temps entre l'Europe et le Québec. Mais à partir de 1908, il séjourne de plus en plus souvent à la Baie-Saint-Paul, où il peint nombre de paysages, le plus souvent hivernaux. Ces tableaux hivernaux seront exposés à Paris en 1913, à la galerie Reitlinger, où ils feront l'objet d'une exposition particulière. Cette exposition est un succès. Malgré de nombreux voyages entre l'Amérique et l'Europe, les paysages de Charlevoix deviendront désormais son sujet de prédilection.
 
Nel 1919 Gagnon épouserasposò enin secondesseconde nocesnozze Lucile Rodier en 1919, qui ache elleaveva aussiricevuto reçuanch'ella uneuna formationformazione artistiqueartistica.
 
Dans Charlevoix, Gagnon va également découvrir une série de traditions artisanales, dont la renaissance est alors encouragée par le mouvement Arts and Crafts. Gagnon va par exemple donner à des artisanes des cartons pour réaliser des tapis crochetés et travaillera à la création d'un musée de traditions artisanales, qui ne verra jamais le jour<ref>[http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/Fiche.aspx?no_seq=121836 toponymie.gouv.qc.ca]</ref>. Cette manière de vivre traditionnelle des habitants de Charlevoix sera cependant illustrée dans plusieurs de ses toiles.
 
=== Illustrations et fin de vie ===
Gagnon peint de moins en moins à partir du milieu des années 1920.
 
Dans Charlevoix, Gagnon va également découvrir une série de traditions artisanales, dont la renaissance est alors encouragée par le mouvement Arts and Crafts. Gagnon va par exemple donner à des artisanes des cartons pour réaliser des tapis crochetés et travaillera à la création d'un musée de traditions artisanales, qui ne verra jamais le jour<ref>[http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/Fiche.aspx?no_seq=121836 toponymie.gouv.qc.ca]</ref>. Cette manière de vivre traditionnelle des habitants de Charlevoix sera cependant illustrée dans plusieurs de ses toiles.<br />
Gagnon peint de moins en moins à partir du milieu des années 1920. Il se consacre alors à l'illustration du roman [[Maria Chapdelaine]] de [[Louis Hémon]] ainsi que du ''[[Le Grand Silence blanc]]'' de [[Louis-Frédéric Rouquette]] en [[1929]].
 
Clarence Gagnon meurt en [[1942]] d'un cancer du pancréas à l'âge de 60 ans. Ses œuvres sont exposées à la [[Galerie L'Art français]]<ref>André Gascon, "A.-M. et J.-P. Valentin et l'Art français" dans Le collectionneur, vol.1, #2, 1978, p. 11, "L'Art français a vendu aussi de nombreux tableaux de peintres devenus des "classiques" comme (...) Clarence Gagnon"</ref>.
 
Le fonds d’archives de Clarence Gagnon (MSS37)<ref>{{Lien web|langue=|titre=Fonds Clarence Gagnon (MSS37) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).|url=http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201701201037561059&p_centre=06M&p_classe=MSS&p_fonds=37&p_numunide=882381|site=Pistard - Bibliothèque et Archives nationales du Québec.|date=|consulté le=20 janvier 2017}}</ref> est conservé au centre BAnQ Vieux-Montréal de [[Bibliothèque et Archives nationales du Québec]]