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'''Frédéric Adolphe Yvon''', né le {{date de naissance|30|janvier|1817}} à [[Eschviller]], commune de [[Volmunster]] (Moselle), et mort le {{date de décès|11|septembre|1893}} à [[Paris]] ([[16e arrondissement de Paris|XVIe arrondissement]])<ref>[[Archives de Paris]], État-civil numérisé du {{XVIe}} arrondissement, registre des décès de l'année 1893, acte N°1070.</ref>, est un [[Peinture d'histoire|peintre d'histoire]] [[France|français]] connu pour ses tableaux de batailles.
 
Adolphe Yvon épouse vers 1835 à Rome Henriette Edmée Vernet (1812-1855), par quoi il est le gendre du peintre [[Horace Vernet]]. Veuf, c'est de son second mariage avec Eugénie Rambaud en juillet 1856 que naît son fils, l'architecte [[Maurice Yvon]] (1857- 1911)<ref>[gw.geneanet.org/garric?lang=fr&p=adolphe&n=yvon Généanet, ''Adolphe Yvon, approche généalogique'']</ref>.
 
== Biographie ==
En 1837, Adolphe Yvon est fonctionnaire à [[Dreux]] dans les Eaux-et-forêts mais cette carrière ne l'intéresse pas et, fin 1838, il entre dans l'atelier du peintre [[Paul Delaroche]] (son beau-frère par leurs mariages avec les sœurs Vernet) auprès duquel il apprend l'art du portrait et des fresques historiques. Il expose au [[Salon de peinture|Salon]] à partir de 1841. Il y obtient une médaille de {{1ère}} classe en 1848 puis une médaille d'honneur en 1857.
 
L'histoire, qu'elle soit profane ou religieuse, lui offre d'ailleurs le sujet de ses premiers tableaux (''La [[bataille de Koulikovo]]'' peinte en 1850 et acquise en 1857 par le tsar [[Alexandre II (empereur de Russie)|Alexandre II]]<ref name="SCH"> Gérald Schurr, ''Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain'', Les Éditions de l'Amateur, 1972, tome 2, page 14.</ref>, ''Le [[Michel Ney|maréchal Ney]] soutenant l'arrière-garde de la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] pendant la [[Retraite de Russie]]'' peint en 1856), puis il se consacre aux événements militaires et aux batailles, les épisodes essentiels de la [[guerre de Crimée]] pour lesquelles il séjourne dans le péninsule de la [[Mer Noire]] en 1856<ref name="SCH"/>, les batailles livrées par les armées françaises pendant les guerres du [[Second Empire]], participant pour cela à la [[Campagne d'Italie (1859)|Campagne d'Italie]]<ref name="SCH"/> (''La courtine de [[Tour Malakoff|Malakoff]]'' en 1859, ''La [[bataille de Solférino]]'' en 1861, ''la [[bataille de Magenta]]'' en 1863), tout en peignant des portraits de personnalités françaises de l'époque. Le tableau ''Le Prince impérial en enfant de troupe'' est en 1855 répertorié dans la collection privée de Napoléon III conservée au [[château de Saint-Cloud]]<ref> Catherine Granger, « Le palais de Saint-Cloud sous le Second Empire : décor intérieur », ''Livraisons de l'histoire de l'architecture'', vol.1, n°1, année 2001, pages 51-59.</ref>.
 
Sans que les dates en soient précisément cernées, il est acquis qu'Adolphe Yvon effectue alors, étalés dans le temps, plusieurs longs séjours en [[Angleterre]] (expositions à la Royal Academy) et à New York où s'étend sa renommée, aussi bien en tant que peintre de sujets historiques que de portraits : c'est David Karel qui, citant Blumenthal, rapporte qu'il est {{citation|l'un des artistes français les plus célèbres qui aient vécu aux [[États-Unis]] au milieu du XIXe siècle}}<ref name="KAR"/>. Son lien le plus connu avec New York résidera dans une première commande en 1858 par l'homme d'affaires [[Alexander Turney Stewart]] (1803-1876) du tableau allégorique ''Le génie de l'Amérique'', que Stewart fera suivre en 1870 d'une seconde commande du même tableau dans un format monumental pour la salle de bal de son {{Lien|fr=Grand Union Hotel (Saratoga Springs, New York)|lang=en|texte=Grand Union Hotel}}<ref name="DAR">[http://studiorousar.com/2014/06/18/yvons-methode-de-dessin-final/ Darren R. Rousar, ''La méthode de dessin Adolphe Yvon'', Studio Rousar, 2014]</ref> où il demeurera jusqu'à la démolition du site en 1952<ref name="NYS">[http://exhibitions.nysm.nysed.gov/geniusofamerica/index.php ''Le Génie de l'Amérique'' dans la salle de bal du Grand Union Hotel]</ref>. Un autre grand tableau commandé par Stewart, ''La réconciliation du Nord et du Sud'', est aujourd'hui disparu.
 
Devenu un [[Peinture de bataille|peintre de batailles]] réputé, Adolphe Yvon est nommé membre de l'[[Académie russe des beaux-arts|Académie impériale des beaux-arts]] de [[Saint-Pétersbourg]] en 1860. C'est vers 1861 qu'il se trouve chargé de la réalisation des tableaux de la salle du Conseil municipal de l'[[hôtel de ville de Paris]] et qui, achevés en 1865 et payés 35.000 francs à notre artiste, ont pour thème quatre grands événements de l'histoire de la capitale. Ce sont : ''[[Clovis]] fait de [[Lutèce]] la capitale de son [[Royaumes francs|royaume]]'', ''[[Philippe II Auguste]], avant de partir en [[Terre sainte]], confie à son peuple la tutelle de son fils'', ''[[François Ier (roi de France)|François Ier]] pose la première pierre de l'Hôtel de ville de Paris'', enfin, de sorte de positionner l'Empereur en grand continuateur de l'histoire, ''[[Napoléon III]] remettant le 16 février 1859 à Monsieur Haussmann, préfet de Seine, le décret d'annexion des communes limitrophes de Paris''. Ces quatre œuvres disparaissent dans l'incendie de l'hôtel de ville du 23 mai 1871, des dessins préparatoires pour les deuxième et troisième, conservés au musée du [[Petit Palais]], en restant un témoignage<ref>[http://www.galerieterrades.com/134-adolphe-yvon.html Galerie Terrades, Paris, ''Adolphe Yvon'']</ref>.
 
En 1863, Adolphe devient professeur à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] et publie (Hachette, 1867), en collaboration avec le lithographe Louis-Emmanuel Soulange-Tessier (1814-1898), une ''Méthode de dessin à l'usage des écoles et des lycées contenant l'enseignement analytique de l'art du dessin''<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52504154z/fl.item B.N.F., ''La méthode de dessin d'Adolphe Yvon'']</ref>. Vers la fin des années 1860, il abandonne le genre qui a fait son succès et présente au Salon de 1870 un tableau allégorique monumental de {{unité|15|mètres}}, ''Les États-Unis d'Amérique'', qui est très mal accueilli. À l'issue de la [[Guerre franco-allemande de 1870|Guerre franco-allemande]] de [[1870]] et à la suite de l'annexion de l'[[Alsace]] par l'[[Allemagne]], il opte pour la nationalité française et peint quelques tableaux sur ce conflit (''Le curé de [[Bazeilles]]'' et ''Charge de [[Bataille de Frœschwiller-Wœrth|Reischoffen]]'' en 1871). L'Orient l'inspire également (''Scène de rue à [[Constantinople]]'' (1873). On lui doit aussi un tableau commémorant la [[guerre anglo-zouloue]] de 1879 où fut tué le Prince impérial, alors attaché à l'état-major de l'armée anglaise<ref> [[Lynne Thornton]], ''Les africanistes, peintres voyageurs'', ACR Édition, 1990.</ref> (tableau conservé au National Army Museum de Londres sous le titre ''La [[bataille d'Ulundi]]''<ref name="KAR"/>).
 
En [[1881]], Adolphe Yvon est nommé professeur de dessin d'imitation à l'[[École polytechnique (France)|École Polytechnique]]<ref>[https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/fr/cours-de-dessin-a-lecole-polytechnique École polytechnique, ''Cours de dessin : le dessin d'imitation à l'École polytechnique'']</ref> (fonction qu'il quittera en 1887 pour cause de limite d'âge), par quoi l'on rétablit un poste qui fut supprimé en 1861. La pédagogie de notre artiste va alors reposer sur le retour à un dessin simple, sur l'étude d'après nature. Instituant le dessin d'après la bosse aux concours d'admission (épreuve qui, appelée influence dans les établissements, demeurera jusqu'à la décennie 1960) et privilégiant l'art sur la géométrie, {{citation|Yvon voulut donner aux élèves les notions d'anatomie humaine qu'il jugeait indispensables. pour leur en montrer l'utilité, il les groupait autour de lui et, sur un carton qu'on dressait dans un coin de la salle, il traçait à grands traits, en quelques minutes, une esquisse d'après le modèle en accompagnant chaque coup de crayon d'une explication relative aux proportions du corps humain ainsi qu'aux divers angles déterminés par les mouvements. Il crut aussi utile de leur donner quelques notions de l'anatomie du cheval. Dans cette intention, il composa pour eux de grands tableaux d'études. Le but qu'il se proposait d'atteindre était de leur apprendre, par un petit nombre d'exercices préliminaires, à exécuter rapidement des croquis d'après nature. "Il faut les instruire en les amusant", se plaisait-il à répéter aux maîtres sous ses ordres. Ce fut dans cette pensée qu'il imagina de leur faire dessiner dans la cour, au lieu du modèle habillé en zouave ou en chasseur à pied, un cavalier monté de l'un des régiments casernés dans Paris}}<ref> Hervé Loilier, « L'enseignement du dessin et des arts à l'École polytechnique », ''Bulletin de la Sabix'', n°52, 2013.</ref>.
 
Entré au Conseil supérieur de l'École des beaux-arts en avril 1884, Adolphe Yvon meurt en 1893 et repose au [[cimetière d'Auteuil]] à Paris. Outre son autoportrait, ses traits nous restent fixés par un portrait-charge, statuette œuvre de 1862 de [[Jean-Pierre Dantan]] que conserve le Musée Carnavalet<ref>[http://parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-charge-d-adolphe-yvon-1817-1893-peintre#infos-principales Musée Carnavalet, ''Adolphe Yvon par Jean-Pierre Dantan dans les collections]</ref>, par la photographie que fit de lui vers 1865 [[Robert Jefferson Bingham]]<ref>[http://art.rmngp.fr/library/artworks/robert-jefferson-bingham_adolphe-yvon-1817-1893-peintre-francais_epreuve-sur-papier-albumine Musée d'Orsay, ''Adolphe Yvon par Robert Jefferson Bingham'', épreuve sur papier albuminé]</ref> et par le buste en plâtre exécuté en 1883 par [[Amédée Doublemard]] que conserve le château de Versailles. Il reste à voir en Yvon, avec {{citation|[[Alfred de Dreux]], [[Ernest Meissonier]], [[Jean-Baptiste-Ange Tissier|Ange Tissier]] et [[Franz Xaver Winterhalter]], celui qui demeure parmi les peintres que Napoléon III considéra comme l'un des plus doués serviteurs de la gloire impériale}}<ref> Yann Kerlau, ''Chercheurs d'art - Les marchands d'hier et d'aujourd'hui'', Flammarion, 2014.</ref>.
 
== Œuvres <!-- liste non exhaustive --> ==
=== Musées et collections publiques ===
[[Fichier:Adolphe Yvon - Portrait of Napoleon III - Walters 3795.jpg|thumb|''Portrait de Napoléon III'', [[Walters Art Museum]], Baltimore]]
* ''Bonaparte, en Premier consul'', [[Palais de la Légion d'honneur]], salon des Grands chanceliers, Paris ;
* ''[[Georges Eugène Haussmann|Haussmann]] présente à l'Empereur de plan d'annexion des communes'' et ''Portrait du Baron Haussmann'', [[Musée Carnavalet]], Paris<ref>[http://www.marcmaison.fr/architectural-antiques-resources/Baron_Haussmann Marc Maison, ''Baron Haussmann (1809-1891)'']</ref> ;
* Fonds de dessins (Donation Maurice Yvon, 1911), département des arts graphiques du [[Musée du Louvre]].
* Dessins préparatoires (vers 1861) aux tableaux aujourd'hui détruits pour la salle du Conseil municipal de l'hötel de ville de Paris, Musée de Petit-Palais, Paris.
* [[Musée de l'Armée (Paris)|Musée de l'armée]], Paris.
* ''Portrait de Francisque Berton dans le rôle du [[Prince de Condé]] dans la pièce de [[Louis-Hyacinthe Bouilhet]] "La Conjuration d'Amboise" en 1966 au Théâtre de l'Odéon'', [[Théâtre de l'Odéon]], Paris<ref name="ODE"> Jean-Claude Daufresne, ''Théâtre de l'Odéon : architecture, décors, musée'', Éditions Pierre Mardaga, 2004, pages 173-174.</ref>.
* ''Autoportrait'', École nationale supérieure des beaux-arts, Paris<ref name="ODE"/>.
* ''Portrait du Général [[Joseph Vinoy]]'', [[Palais de la Légion d'honneur]], Paris.
* ''Hommage de [[Niccolò Paganini|Paganini]] à [[Hector Berlioz|Berlioz]] lors du concert du 16 décembre 1838'', 1884, médiathèque de la [[Cité de la musique]], Paris<ref>[http://www.hberlioz.com/Photos/BerliozPhotos5c.html Adolphe Yvon, ''Hommage de Paganini à Berlioz'', présentation du tableau d'après ''Le Monde illustré'', 22 mars 1884]</ref>.
* ''La [[bataille de Koulikovo]]'', 1850, [[Moscou]], [[Grand Palais du Kremlin]] ;
* ''Le [[Michel Ney|maréchal Ney]] soutenant l'arrière-garde de la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] pendant la [[Retraite de Russie]]'', 1856, [[Manchester Art Gallery]]<ref name="AUK">[https://artuk.org/discover/artists/yvon-adolphe-18171893 Art-U.K., ''Adolphe Yvon dans les collections du Royaume-Uni]</ref>{{,}}<ref>[http://manchesterartgallery.tumblr.com/post/81605419670/adolphe-yvon-portraying-the-russian-invasion Lori Symcox, ''Adolphe Yvon : portrait de l'invasion russe'', Manchester Art Gallery, avril 2014]</ref> ;
* ''La courtine de [[Tour Malakoff|Malakoff]]'', 1859, [[Musée des beaux-arts de Nantes]]<ref name="BEN">[[Dictionnaire Bénézit]], Gründ, 1999, tome 14, page 824.</ref> ;
* ''La [[bataille de Solférino]]'', 1861, ''La [[bataille de Magenta]]'', 1863, [[château de Compiègne]] ;
* ''La gorge de Malakoff'' et ''La prise de la tour de Malakoff par le Général de Mac-Mahon'', [[château de Versailles]]<ref>[http://www.19thc-artworldwide.org/spring16/thoma-on-panorama-of-war-salle-de-crimee-versailles Julia Thoma, « Panorama de la guerre - La salle de Crimée à Versailles », revue ''Nineteenth-century Art Worldwide'', vol.15, n°1, printemps 2016]</ref> ;
* ''Le Premier Consul descendant le [[col du Grand-Saint-Bernard]]'', 1853, hôtel de ville d'[[Ajaccio]]<ref> Catherine Granger, ''L'Empereur et les arts - la liste civile de Napoléon III'', École des chartes, Paris, 2005.</ref>{{,}}<ref>[http://www.napoleonsites.eu/en/divulgativa/593/the-crossing-of-the-great-saint-bernard.html Napoléon sites, ''La traversée du Grand-Saint-Bernard]</ref> ;
* ''L'ange déchu'', [[Musée de Picardie]], [[Amiens]] ;
* ''[[Jules César|César]]'', 1875, [[Musée des beaux-arts d'Arras]] ;
* ''Le président [[Sadi Carnot (homme politique)|Sadi Carnot]]'', 1888, [[Musée des beaux-arts de Dijon]] ;
* ''Portraits d'hommes'', dessins, [[Musée Thomas-Henry]], [[Cherbourg-Octeville]] ;
* ''Portrait de Fernand Gatineau'', Musée d'art et d'histoire de Dreux ;
* ''La bataille d'Ulundi'', [[National Army Museum]], [[Londres]]<ref name="KAR"> David Karel, ''Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord'', Éditions Musée de Québec/Presses de l'Université Laval, 1992.</ref>{{,}}<ref name="AUK"/> ;
* ''Le génie de l'Amérique'', 1858 (provenance : collection Alexandre Turney Stewart, New York), [[Musée d'art de Saint-Louis]] ([[Missouri (État)|Missouri]])<ref name="NYS"/> ;
* ''Le génie de l'Amérique'', 1870 (provenance : Grand Union Hotel, Saratoga Springs, New York), [[Département de l'Éducation de la ville de New York]]<ref name="NYS"/> ;
* ''Portrait de Madame Ward McAllister'' (1874) et ''Portrait de {{Lien|fr=Ward McAllister|lang=en|texte=Samuel Ward McAllister}}'' (1877), [[New York Historical Society]], New York ;
* ''Portrait de Napoléon III'', 1868, [[Walters Art Museum]], [[Baltimore]]<ref>[http://art.thewalters.org/detail/597/portrait-of-napoleon-iii Walters Art Museum, ''Adolphe Yvon dans les collections''']</ref>.
 
=== Églises ===
* [[Église Saint-Nicolas de La Ferté-Vidame]], trois toiles dont une ''Vierge à l'Enfant''.
 
=== Collections privées ===
* Général [[Louis Jules Trochu]], ''Portrait de Prosper Aimé Capitan, aide de camp et ami du Général Trochu''.
 
=== Salons ===
* [[1842]] : ''Portrait de Madame Ancelot''.
* [[1844]] : ''Portrait du [[Maximilien-Georges-Joseph Neumayer|Général Neumayer]] (oncle d'Adolphe Yvon dont la mère est née Anne-Marie Neumayer)''.
* [[1845]] : ''Le Christ chassant les marchands du temple''.
* [[1846]] : ''Supplice de [[Judas Iscariote]] aux enfers''.
* [[1847]] : dessins de Russie.
* [[1848]] : ''La Colère'', ''La Luxure'', ''Élégie'', ''Pastorale'', ''Danse de paysans russes'', ''Tartares de [[Loubianka]]'' faisant le thé''.
* [[1853]] : ''Le Premier Consul descendant le MontSaint-Bernard''.
* [[1855]] (Exposition universelle) : ''Le Télègue russe'', ''Le [[Maréchal Ney]] à la [[retraite de Russie]]'', ''Les [[sept péchés capitaux]]''.
* [[1857]] : ''La prise de la tour de Malakoff''.
* [[1859]] : ''La gorge de Malakoff'' et ''La courtine de Malakoff''.
* [[1861]] : ''Le portrait du prince impérial.
* [[1867]] : [[Exposition universelle de 1867|Exposition universelle]].
* [[1870]] : ''Les États-Unis d'Amérique''.
 
Adolphe Yvon exposa également au Salon de la [[Royal Academy]] de Londres entre 1851 et 1874<ref name="KAR"/>. Le tableau ''Le Président Sadi Carnot'' fut exposé à la [[Exposition universelle de 1893|World's Columbian Exposition]] de [[Chicago]] en 1893.
 
=== Expositions posthumes ===
* ''Le pourpre et l'exil - L'[[Napoléon II|Aiglon]] et le [[Louis-Napoléon Bonaparte (1856-1879)|Prince impérial]]'', château de Compiègne, novembre 2004 - mars 2005. n°202 du catalogue : ''Le Prince impérial offrant une collation aux enfants de troupe'' (collection particulière)<ref>[http://palaisdecompiegne.fr/sites/palaisdecompiegne.fr/files/dp_aiglon-prince-imperial.pdf Palais de Compiègne, ''Le pourpre et l'exil - L'Aiglon et le Prince impérial'', catalogue de l'exposition, 2004]</ref>.
* ''L'événement, les images comme acteurs de l'histoire'', [[Jeu de Paume (centre d'art)|Jeu de Paume]], Paris, 2007<ref>[http://www.lemonde.fr/culture/article/2007/01/20/exposition-ici-l-image-fabrique-l-evenement_857679_3246.html Michel Guérin, « Ici l'image fabrique l'événement », ''Le Monde'', 20 janvier 2007]</ref>.
* ''Le mythe de César à Rome'', {{Lien|langue=en|fr=Chiostro del Bramante|texte=Chiostro del Bramante}}, [[Rome]], novembre 2008 - mai 2009<ref>[http://archives.lesoir.be/a-la-gloire-de-jules-le-conquerant_t-20081117-00K2V2.html Vanja Luksic, « À la gloire de Jules, le conquérant », Le Soir, 17 novembre 2008]</ref>.
* ''Portraits peints, portraits gravés'', Musée d'art et d'histoire de [[Dreux]], 2013. Au catalogue : ''Portrait de Fernand Gatineau'', huile sur toile.
 
== Réception critique ==
* {{citation|Yvon's pictures are full of movement, and the painting is sober and straight - forward, quite free from every kind of affectation ; it has, however, very little interest derived from intellect or feeling.}} - {{Lien|langue=en|fr=Philip Gilbert Hamerton|texte=Philip Gilbert Hamerton}}<ref> Philip Gilbert Hamerton, ''Contemporary French painters - An essay'', Roberts Brothers, 1895.</ref>
* {{citation|Yvons's enormous oil-picture of ''Marshal Ney heading the Rear-Guard of the Grand Army in the Retreat from Russia'' is one of those nightmare displays of pysical energy and horror which the French painters affect, and in which the Englishman scarcely knows whether most to wonder at the display of force or reprobate the unalloyed and valueless monstrosity.}} - [[William Michael Rossetti]]<ref> William Michael Rossetti, ''Fine art, chiefly contemporary'', Éditions Mac Millan, 1867.</ref>
 
== Récompenses ==
* Médaille de {{1ère}} classe au Salon de 1848 ;
* Médaille de {{2e}} classe à l'[[Exposition universelle de 1855]] ;
* Médaille d'honneur au Salon de 1857 ;
* [[Chevalier de la Légion d'honneur]] en 1855, [[Officier de la Légion d'honneur|officier]] en 1867<ref name="KAR"/>.
 
== Élèves ==
{{Colonnes|nombre=2|
* [[Louis-Marie Baader]] (1828-1920), peintre.
* [[William Baptiste Baird]] (1847-1917), peintre américain<ref>Catalogue de la {{27e}} Exposition d'Amiens de 1885, organisée par la Société des Amis des Arts de la Somme, p.4.</ref>.
* [[James Carroll Beckwith]] (1852-1917), peintre.
* [[Armand Berton (peintre)|Armand Berton]] (1854-1927), peintre.
* [[Augustin Feyen-Perrin]] (1826-1888), photographe, peintre.
* [[Guillaume Fouace]] (1837-1895), peintre.
* Armand-Auguste Fréret (1830-1919), peintre<ref>[https://www.wikimanche.fr/Armand-Auguste_Fréret Wikimanche, Armand-Auguste Fréret]</ref>.
* Louis Galliac (1849-1934), peintre.
* [[Jean Geoffroy (peintre)|Jean Geoffroy, dit Geo]] (1853-1924), peintre.
* Edmond Georges Grandjean (1844-1908), peintre.
* [[Edmond-Georges Guet]] (1829-1865), peintre.
* [[Félix Lacaille]] (1856-1923), peintre.
* [[Charles Léandre]] (1862-1934), caricaturiste, lithographe, peintre dessinateur<ref>André Roussard, '' Dictionnaire des peintres à Montmartre'', Éd. A. Roussard, Paris, 1999, p.361/639.p {{isbn|9782951360105}}
</ref>.
* [[Charles Lebayle]] (1856-1898), peintre.
* [[Clement Nye Swift]] (1846-1918), peintre.
* [[Fernand Pelez]] (1848-1913), peintre.
* [[Marcel Rieder]] (1862-1942), peintre.
* [[Jean-André Rixens]] (1846-1925), peintre.
* [[John Singer Sargent]]<ref name="DAR"/> (1856-1925), peintre.
* {{Lien|langue=en|fr=William Sartrain|texte=William Sartrain}} (1843-1924), peintre.
* {{Lien|langue=en|fr=Christian Schussele|texte=Christian Schussele}} (1824-1879), peintre.
* [[José Júlio de Sousa Pinto]] (1856-1939), peintre.
* [[Paul Tavernier]] (1852-1943), peintre.
* [[Julian Alden Weir]]<ref name="DAR"/> (1852-1919), peintre.
* Alfred Wordsworth Thompson (1840-1896), peintre.
}}
 
== Galerie ==
<gallery mode="packed" heights="200" caption="Œuvres d'Adolphe Yvon">
Image:Yvon kremlin.jpg|''La [[Bataille de Koulikovo]]'' (1850), [[Moscou]], [[Grand Palais du Kremlin]].
Image:Adolphe Yvon (1817-1893) - Marshall Ney at retreat in Russia.jpg|''La Retraite du [[Maréchal Ney]] en Russie'', [[Manchester Art Gallery]].
Image:Ferdinand Barrot.jpg|{{refnec|''Portrait de [[Ferdinand Barrot]]''.}}
Image:Yvon Bataille de Solferino Compiegne.jpg|''[[Bataille de Solférino]]'' (1861), [[château de Compiègne]].
Image:In the Harem.jpg|{{refnec|''Dans le Harem''.}}
</gallery>
 
== Hommages ==
[[Fichier:Plaque-rue-Adolphe-Yvon-Paris.JPG|thumb|250x250px|Paris, la rue Adolphe-Yvon.]]
* [[Rue Adolphe-Yvon|La rue du 16{{e}} arrondissement de Paris où il vécut]] (à l'actuel n°16, de 1868 à sa mort) porte son nom ;
* L'école primaire et une place de [[Volmunster]], sa commune de naissance, ont également été baptisées de son nom.
 
== Philatélie ==
* ''Georges-Eugène Haussmann'', timbre-poste dessiné et gravé par [[René Cottet]] d'après le tableau-portrait d'Adolphe Yvon, 1952.
 
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}
 
== Annexes ==
[[image:Tombe Adolphe Yvon, Cimetière d'Auteuil, Paris.jpg|thumb|right|Tombe d'Adolphe Yvon au [[cimetière d'Auteuil]].]]
 
=== Bibliographie ===
* William Michael Rossetti, ''Fine art, chiefly contemporary'', Éditions Mac Millan, 1867.
* {{Lien|langue=en|fr=Clara Erskine Clement|texte=Clara Erskine Clement}} et {{Lien|langue=en|fr=Laurence Hutton|texte=Laurence Hutton}}, ''Artists of the nineteenth century and their works - A handbook containing 250 biographical sketches'', Houghton, Osgood & Cie, Boston, 1879.
* Henry Jouin, ''Adolphe Yvon : discours prononcé le 13 septembre 1893 au nom de l'École des beaux-arts, précédé de pages extraites des souvenirs inédits du peintre'', Éditions "L'Artiste", 1893.
* Philip Gilbert Hamerton, '' Contemporary French painters - An essay'', Roberts Brothers, 1895, réédition par Tomlin Press, 2010.
* Adolphe Yvon, ''Souvenirs d'un peintre militaire'' Revue des Deux Mondes 15 octobre 1933.
* [[Émile Bellier de La Chavignerie]] et [[Louis Auvray]], ''[[Bellier et Auvray|Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours]]'', Paris, Librairie Renouard, [[1885]], tome 2, {{p.|729-730}}.
* [[Ulrich Thieme]] et [[Felix Becker (historien de l'art)|Felix Becker]], ''Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart'', Verlag von Wilhelm Engelmann, Leipzig, 1950.
* [[Gérald Schurr]], ''Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain'', Les [[Éditions de l'Amateur]], 1972.
* Eugène Heiser, ''Peintre de batailles et portraitiste - Adolphe Yvon et les siens'', Imprimerie Haman, 1974.
* Louis Delpérier, « Yvon, le dernier des classiques », dans la revue ''Uniformes'', nº68, juillet-août 1982.
* David Karel, ''Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord'', Éditions Musée du Québec/Presses de l'Université Laval, 1992.
* Sous la direction de [[Jean Tulard]] (l'article ''Adolphe Yvon'' en pages 1338-1341 est de Philippe-Jean Vidal), ''Dictionnaire du [[Second Empire]]'', Fayard, 1995.
* Gérald Schurr, ''Le guidargus de la peinture'', Les Éditions de l'Amateur, 1996.
* Catherine Granger (préface de [[Jean-Michel Leniaud]]), ''L'Empereur et les arts - La liste civile de Napoléon III'', [[École des chartes]], Paris, 2005.
* [[Emmanuel Bénézit]], ''Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs'', Gründ, 1999.
* Frank Trapp, ''From Monet to Cézanne - Late 19th century french artists - The Grove dictionary of art'', Mac Millan, Londres, 2000.
* Jean-Claude Daufresne, ''Théâtre de l'Odéon : architecture, décors, musée'', Éditions Pierre Mardaga, 2004.
* Louis Delperier, « Yvon, le dernier des classiques », dans la revue ''Napoléon III'', n° 36, septembre 2016.
 
=== Liens externes ===
{{Autres projets|commons=Category:Adolphe_Yvon}}
* {{Autorité}}
* [http://mapage.noos.fr/hubert.demory/yvon.htm Hubert Demory, ""Adolphe Yvon''], sur mapage.noos.fr
* [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=YVON%20Adolphe&DOM=All&REL_SPECIFIC=1 Œuvres référencées dans la base Joconde.]
 
{{Portail|peinture|Moselle|France au XIXe siècle|histoire de l'art}}