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==Biografia==
''Frédéric Adolphe Yvon'' nacque a Eschviller, una frazione di [[Volmunster]] nel dipartimento della [[Mosella]]. All'età di 18 anni, trovandosi a Roma, conobbe [[Horace
Nel 1837, Adolphe Yvon divenne funzionario delle "Acque e foreste" a [[Dreux]], ma questo lavoro non lo interessava affatto. Due anni dopo, infatti, lasciò il posto ed entrò nell'atelier del pittore [[Paul Delaroche]].<ref> Che era suo cognato, a causa dei loro matrimoni con le sorelle Vernet</ref> A fianco di Delaroche Yvon apprese l'arte del ritratto e degli affreschi storici. Dopo cinque anni di studi d'arte Yvon espose per la prima volta al Salon. Nel 1848 ottenne una medaglia di prima classe e nel 1857 un una medaglia d'onore.
▲Frédéric Adolphe Yvon nacque a Eschviller, una frazione di [[Volmunster]] nel dipartimento della [[Mosella]]. All'età di 18 anni, trovandosi a Roma, conobbe [[Horace vernet aépou se vers 1835 à Rome Henriette Edmée Vernet (1812-1855), par quoi il est le gendre du peintre [[Horace Vernet]]. Veuf, c'est de son second mariage avec Eugénie Rambaud en juillet 1856 que naît son fils, l'architecte [[Maurice Yvon]] (1857- 1911)<ref>[gw.geneanet.org/garric?lang=fr&p=adolphe&n=yvon Généanet, ''Adolphe Yvon, approche généalogique'']</ref>.
L'histoire, qu'elle soit profane ou religieuse, lui offre d'ailleurs le sujet de ses premiers tableaux (''La [[bataille de Koulikovo]]'' peinte en 1850 et acquise en 1857 par le tsar [[Alexandre II (empereur de Russie)|Alexandre II]]<ref name="SCH"> Gérald Schurr, ''Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain'', Les Éditions de l'Amateur, 1972, tome 2, page 14.</ref>, ''Le [[Michel Ney|maréchal Ney]] soutenant l'arrière-garde de la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] pendant la [[Retraite de Russie]]'' peint en 1856), puis il se consacre aux événements militaires et aux batailles, les épisodes essentiels de la [[guerre de Crimée]] pour lesquelles il séjourne dans le péninsule de la [[Mer Noire]] en 1856<ref name="SCH"/>, les batailles livrées par les armées françaises pendant les guerres du [[Second Empire]], participant pour cela à la [[Campagne d'Italie (1859)|Campagne d'Italie]]<ref name="SCH"/> (''La courtine de [[Tour Malakoff|Malakoff]]'' en 1859, ''La [[bataille de Solférino]]'' en 1861, ''la [[bataille de Magenta]]'' en 1863), tout en peignant des portraits de personnalités françaises de l'époque. Le tableau ''Le Prince impérial en enfant de troupe'' est en 1855 répertorié dans la collection privée de Napoléon III conservée au [[château de Saint-Cloud]]<ref> Catherine Granger, « Le palais de Saint-Cloud sous le Second Empire : décor intérieur », ''Livraisons de l'histoire de l'architecture'', vol.1, n°1, année 2001, pages 51-59.</ref>.
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En [[1881]], Adolphe Yvon est nommé professeur de dessin d'imitation à l'[[École polytechnique (France)|École Polytechnique]]<ref>[https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/fr/cours-de-dessin-a-lecole-polytechnique École polytechnique, ''Cours de dessin : le dessin d'imitation à l'École polytechnique'']</ref> (fonction qu'il quittera en 1887 pour cause de limite d'âge), par quoi l'on rétablit un poste qui fut supprimé en 1861. La pédagogie de notre artiste va alors reposer sur le retour à un dessin simple, sur l'étude d'après nature. Instituant le dessin d'après la bosse aux concours d'admission (épreuve qui, appelée influence dans les établissements, demeurera jusqu'à la décennie 1960) et privilégiant l'art sur la géométrie, {{citation|Yvon voulut donner aux élèves les notions d'anatomie humaine qu'il jugeait indispensables. pour leur en montrer l'utilité, il les groupait autour de lui et, sur un carton qu'on dressait dans un coin de la salle, il traçait à grands traits, en quelques minutes, une esquisse d'après le modèle en accompagnant chaque coup de crayon d'une explication relative aux proportions du corps humain ainsi qu'aux divers angles déterminés par les mouvements. Il crut aussi utile de leur donner quelques notions de l'anatomie du cheval. Dans cette intention, il composa pour eux de grands tableaux d'études. Le but qu'il se proposait d'atteindre était de leur apprendre, par un petit nombre d'exercices préliminaires, à exécuter rapidement des croquis d'après nature. "Il faut les instruire en les amusant", se plaisait-il à répéter aux maîtres sous ses ordres. Ce fut dans cette pensée qu'il imagina de leur faire dessiner dans la cour, au lieu du modèle habillé en zouave ou en chasseur à pied, un cavalier monté de l'un des régiments casernés dans Paris}}<ref> Hervé Loilier, « L'enseignement du dessin et des arts à l'École polytechnique », ''Bulletin de la Sabix'', n°52, 2013.</ref>.
Entré au Conseil supérieur de l'École des beaux-arts en avril 1884, Adolphe Yvon meurt en 1893 et repose au [[cimetière d'Auteuil]] à Paris.<ref>[[Archives de Paris]], Stato civile numerizzato XVI arrondissement, registro dei decessi dell'anno 1893, atto N°1070.</ref>
Outre son autoportrait, ses traits nous restent fixés par un portrait-charge, statuette œuvre de 1862 de [[Jean-Pierre Dantan]] que conserve le Musée Carnavalet<ref>[http://parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-charge-d-adolphe-yvon-1817-1893-peintre#infos-principales Musée Carnavalet, ''Adolphe Yvon par Jean-Pierre Dantan dans les collections]</ref>, par la photographie que fit de lui vers 1865 [[Robert Jefferson Bingham]]<ref>[http://art.rmngp.fr/library/artworks/robert-jefferson-bingham_adolphe-yvon-1817-1893-peintre-francais_epreuve-sur-papier-albumine Musée d'Orsay, ''Adolphe Yvon par Robert Jefferson Bingham'', épreuve sur papier albuminé]</ref> et par le buste en plâtre exécuté en 1883 par [[Amédée Doublemard]] que conserve le château de Versailles. Il reste à voir en Yvon, avec {{citation|[[Alfred de Dreux]], [[Ernest Meissonier]], [[Jean-Baptiste-Ange Tissier|Ange Tissier]] et [[Franz Xaver Winterhalter]], celui qui demeure parmi les peintres que Napoléon III considéra comme l'un des plus doués serviteurs de la gloire impériale}}<ref> Yann Kerlau, ''Chercheurs d'art - Les marchands d'hier et d'aujourd'hui'', Flammarion, 2014.</ref>. == Œuvres ==
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