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En septembre [[96]], c’est un sénateur qui monte sur le trône : [[Nerva]], 65 ans, le ''{{lang|la|[[princeps senatus]]}}'', qui a une carrière sénatoriale exemplaire et paraît l'antithèse de Domiziano<ref group=m name=JPM229>J.-P. Martin, {{opcit}}, {{p.}}229.</ref>. En dépit de ses réalisations politiques, son règne révèle de nombreuses faiblesses typiques d’un règne de transition<ref name=JDG>{{en}} John D. Grainger, ''Nerva and the Roman succession crisis of AD 96–99'', Londres, 2003.</ref>{{,}}<ref name="Petit163-164">{{cita|Petit 1974|pp. 163-164}}.</ref> La question de la succession demeure alors ouverte mais une guerre civile marquant la fin de la dynastie des Flaviens est évitée, contrairement à ce qui s'est passé la fin de la [[Julio-Claudiens|dynastie Julio-claudienne]]<ref group=m name=JPM229/>.
Nerva n’a pas d’enfant et, compte tenu de son âge, il est certain qu’il ne compte pas démarrer une nouvelle dynastie. Il ne doit son règne qu’aux conspirateurs qui ont assassiné Domiziano bien qu’il ne soit probablement pas l’un des leurs<ref group=a>[[Dion Cassius]], ''Histoire romaine'', [http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Dion/livre65.htm livre LXV], 15, 5.</ref>. Nerva n’est pas aussi populaire auprès des soldats que l’était Domiziano<ref group=a>[[Suétone]], ''[[Vie des douze Césars]]'', Vie de Domiziano, 23.</ref>{{,}}<ref group=m name=JPM229/>. Il n’a jamais, durant sa carrière, commandé de légion ni même, ''a priori'', gouverné une province,<ref name="Petit34">{{cita|Petit 1974|p. 34}}.</ref> et il n'a donc pas le renom militaire nécessaire aux yeux de l'armée<ref group=m name=JPM229/>. De plus, le Sénat n’accepte pas le nouvel empereur sans controverse<ref name=JDG/><ref>{{cita|Bennett 1997|pp. 35-36}}.</ref> Le mécontentement de l’armée et de la [[garde prétorienne]] et le faible soutien du [[Sénat de l'Empire romain|Sénat]] rendent la position de Nerva fragile. Un complot contre lui est mis au jour dès le début de l'année 97.<ref>{{cita|Bennett 1997|pp. 41-42}}.</ref> En [[Pannonie]], le philosophe [[Dion de Pruse]] calme un début de révolte.<ref name="Petit164">{{cita|Petit 1974|p. 164}}.</ref> En [[
[[File:Limes2-it.png|thumb|Le province della [[Germania Superiore]] e della [[Rezia (provincia romana)|Rezia]] lungo il [[limes germanico-retico]] e gli [[Agri decumati]] da esso racchiuso.]]
Environ un an après son accession au pouvoir, [[Nerva]] rappelle [[Casperius Aelianus]], ancien préfet du prétoire sous Domiziano encore très populaire parmi les prétoriens<ref>Léon Homo, ''Journal des savants'', 1938, [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jds_0021-8103_1938_num_5_1_3002 L'Empire libéral du {{s-|II|e}}, de Nerva à Commode (96-192 après J.C), {{p.}}212].</ref>. Il avait occupé ce poste jusque vers [[94]] avant de se retirer ou d'être victime d'une disgrâce. C’est un choix malheureux pour l'empereur. Aelianus réclame avec ses soldats la tête des assassins de Domiziano et assiège le palais impérial pour capturer les responsables de la mort du dernier des [[Flaviens]], qui n'ont pas été condamnés par le nouvel empereur. Il réussit à faire exécuter les meurtriers, dont certains officiers prétoriens, malgré l'opposition de l'empereur, affaiblissant la position de Nerva<ref group=a name=DC3>[[Dion Cassius]], ''Histoire romaine'', [http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Dion/livre68.htm livre LXVIII], 3.</ref>. L'empereur est même forcé de prononcer un discours public de remerciement pour cette initiative<ref name="Bennett42">{{cita|Bennett 1997|p. 42}}.</ref>▼
▲Environ un an après son accession au pouvoir, [[Nerva]] rappelle [[Casperius Aelianus]], ancien préfet du prétoire sous Domiziano encore très populaire parmi les prétoriens<ref>Léon Homo, ''Journal des savants'', 1938, [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jds_0021-8103_1938_num_5_1_3002 L'Empire libéral du {{s-|II|e}}, de Nerva à Commode (96-192 après J.C), {{p.}}212].</ref>. Il avait occupé ce poste jusque vers [[94]] avant de se retirer ou d'être victime d'une disgrâce. C’est un choix malheureux pour l'empereur. Aelianus réclame avec ses soldats la tête des assassins de Domiziano et assiège le palais impérial pour capturer les responsables de la mort du dernier des [[Flaviens]], qui n'ont pas été condamnés par le nouvel empereur. Il réussit à faire exécuter les meurtriers, dont certains officiers prétoriens, malgré l'opposition de l'empereur, affaiblissant la position de Nerva<ref group=a name=DC3>[[Dion Cassius]], ''Histoire romaine'', [http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Dion/livre68.htm livre LXVIII], 3.</ref>. L'empereur est même forcé de prononcer un discours public de remerciement pour cette initiative<ref name="Bennett42">{{cita|Bennett 1997|p. 42}}.</ref>
C’est à ce moment que commence la véritable lutte pour le pouvoir. Au Sénat, des factions apparaissent qui souhaitent que Nerva désigne un successeur. Une première soutient [[Marcus Cornelius Nigrinus]], général de Domiziano très décoré et [[gouverneur romain|gouverneur]] de [[Syrie (provincia romana)|Syrie]], ce qui le place à la tête de l’armée la plus puissante d’Orient<ref group=d>F. Des Boscs-Plateaux, {{opcit}}, {{pp.}}297-298.</ref>. Une deuxième incline en faveur de Traiano, qui occupe alors le poste de [[gouverneur romain|gouverneur impérial]] de [[Germanie supérieure]]. Il s’agit peut-être d’éviter une usurpation de Nigrinius, qui peut paraître imminente, car trois légions et de nombreuses unités auxiliaires sont stationnées en Germanie supérieure sous les ordres de Traiano, soit environ {{unité|35000|hommes}}<ref group=n>Werner Eck, « Der Weg zum Kaisertum » dans A. Nünnerich-Asmus, {{opcit}}, {{pp.}}7–20, ici {{p.}}15.</ref>. Le gouverneur de cette région, plus proche de l’Italie, pourrait utiliser cette grande armée contre l’empereur en place ou pour assurer sa protection.
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