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==== Guerre daciche ====
===== Annexion romaine de la Dacie =====
Récemment, des découvertes archéologiques ont remis en cause le mythe de l'extermination, de la déportation ou du bannissement des Daces par les Romains<ref>Collectif, ''Documentation sur l'Europe centrale'', Vol. 18, 1980</ref>{{,}}<ref>Alojz Benac, Nikola Tasić, ''Actes du {{VIIIe}} congrès international des sciences préhistoriques et protohistoriques : Beograd, 9-15 septembre 1971'', Vol. 3, Union internationale des sciences préhistoriques et protohistoriques, 1973, {{p.|234}}.</ref>. Néanmoins, on ne peut nier les importants bouleversements démographiques qui ont eu lieu.<ref name="Strobel291">{{cita|Strobel 2010|p. 291}}.</ref><ref>{{de}} Karl Christ, ''Geschichte der römischen Kaiserzeit'', Munich, 2002, {{p.}}301.</ref>. Bien qu’une grande partie de la population et de l’élite daces ait finalement abandonné [[Décébale]] au profit de l’armée romaine, l’ancienne aristocratie est éliminée. Les populations des villes daces du cœur du royaume, région montagneuse et difficile à surveiller, sont déplacées vers les plaines<ref>Collectif, ''Revue roumaine d'histoire'', Vol. 8, No. 1, Academia Republicii Populare Romîne, 1969, {{p.|12}}.</ref>. Les villes sont détruites et les Romains fondent à la place de nombreuses colonies, plus petites, dans lesquelles s'installent des colons romains issus de provinces avoisinantes.<ref>{{cita|Bennett 1997|p. 101}}.</ref> De même, toutes les résidences royales sont détruites. Le phénomène le plus impressionnant reste la disparition presque complète de l’ancienne [[Religion des Daces|religion dace]].<ref name="Strobel293">{{cita|Strobel 2010|p. 293}}.</ref> Selon Criton, médecin de Trajan, ce sont près de {{formatnum:500000}} prisonniers daces qui sont ramenés à Rome pour participer aux spectacles donnés lors de la célébration du triomphe de Trajan mais cette estimation semble avoir été exagérée d'un facteur dix et les Romains auraient en réalité fait {{formatnum:50000}} prisonniers<ref group=b name=JB101/>{{,}}<ref>Jérôme Carcopino, ''Les étapes de l'impérialisme romain'', 1961, {{pp.}}106-107.</ref>. Une grande partie des hommes aptes au travail et qui ne font pas partie des prisonniers de guerre sont enrôlés dans l’armée romaine, une procédure qui permet de diminuer le risque de révolte et d’augmenter les effectifs de l’armée.<ref name="Strobel294">{{cita|Strobel 2010|p. 294}}.</ref>
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