Dans ce tableau où les teintes sont sombres, lugubres et grises, le paysage de bord de mer est désolé et semble désert, à l'exception d'un groupe de personnes rassemblées au loin. Au premier plan, un combiné téléphonique suspendu à une branche surplombe une assiette blanche. Dans l'assiette : cinq haricots seulement et un fragment d'une photo d’Hitler qui montre la famine qui règne alors et donc la soumission au régime hitlérien, devenu par conséquent la seule issue. À droite il y a une coquille d’huître vide comme pour représenter la création (du fait de la génération des perles), une chauve-souris s’envole peut-être pour montrer le départ des juifs en Europe. Une larme sort du téléphone, accentuant l’effet dramatique et la lourdeur du tableau. Elle représente les pleurs dus aux drames que va subir l’Europe. Le téléphone, quant à lui, a la particularité d’avoir la partie inférieure, celle où l’on parle, cassée comme pour représenter les soldats allemands qui n’ont plus la liberté de dire ce qu’ils pensent et qui sont obligés d’écouter et d’exécuter les ordres. Accroché au bout de la branche, il y a un parapluie derrière lequel se cache une femme, qui porte un mouchoir à la main, sans doute Gala, épouse et muse de Dalí, qu’il veut protéger...