Eligius Pruystinck: differenze tra le versioni
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[[Immagine:Lar9 philippo 001z.jpg|thumb|right|375px|[[Henri Félix Emmanuel Philippoteaux|Philippoteaux]]: Il discorso di Lamartine a l'Hôtel de Ville il 25 febbraio 1848]]
La '''Rivoluzione francese del 1848''' è la seconda rivoluzione francese del XIX secolo, dopo quella del [[Rivoluzione di Luglio|luglio 1830]]: sotto la spinta di liberali e repubblicani, i parigini si sollevano il [[23 febbraio]] [[1848]] prendendo il controllo della città. [[Luigi Filippo di Francia|Luigi Filippo]] rinuncia a soffocare con le armi la rivolta e abdica il [[24 febbraio]], mentre il governo provvisorio rivoluzionario proclama la [[Seconda Repubblica francese|Repubblica]] il [[25 febbraio]] [[1848]].
==La bombe parisienne==
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* Le [[25 février]], un [[gouvernement provisoire de 1848|gouvernement provisoire]] républicain est établi, la [[Monarchie de Juillet]] s’est éteinte, la [[Deuxième République (France)|Deuxième République]] française est née.
On estime que les trois journées de février ont fait 350 morts et au moins 500 blessés.
* Georges Duveau, ''1848'', Gallimard, Collection Idées▼
* Inès Murat, ''La Deuxième République'', Fayard, 1987 (importante bibliographie)▼
* Philippe Vigier, ''La Monarchie de Juillet'', PUF, collection Que Sais-Je?▼
[[Karl Marx]] analyse les événements dans ''[[Les Luttes de classes en France]]'' ([http://www.marxists.org/francais/marx/works/1850/03/km18500301.htm 1]) :
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{{citation_bloc|1=La veille au soir, le spectacle du chariot contenant cinq cadavres recueillis parmi ceux du boulevard des Capucines avait changé les dispositions du peuple ; et, pendant qu'aux Tuileries les aides de camp se succédaient, et que M. Molé, en train de faire un cabinet nouveau, ne revenait pas, et que M. Thiers tâchait d'en composer un autre, et que le Roi chicanait, hésitait, puis donnait à Bugeaud le commandement général pour l'empêcher de s’en servir, l’insurrection, comme dirigée par un seul bras, s’organisait formidablement. Des hommes d'une éloquence frénétique haranguaient la foule au coin des rues ; d'autres dans les églises sonnaient le tocsin à pleine volée ; on coulait du plomb, on roulait des cartouches ; les arbres des boulevards, les vespasiennes, les bancs, les grilles, les becs de gaz, tout fut arraché, renversé ; Paris, le matin, était couvert de barricades. La résistance ne dura pas ; partout la garde nationale s’interposait ; — si bien qu’à huit heures, le peuple, de bon gré ou de force, possédait cinq casernes, presque toutes les mairies, les points stratégiques les plus sûrs. D’elle-même, sans secousses, la monarchie se fondait dans une dissolution rapide ; et on attaquait maintenant le poste du Château-d'Eau, pour délivrer cinquante prisonniers, qui n'y étaient pas.|2=* [[Victor Hugo]] évoque longuement cette Révolution dans ses ''Choses vues''}}
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=== Articles connexes ===
* [[Journées de juin]]
* [[Loi des 8 heures]]
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