Pierre Matthieu: differenze tra le versioni
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'''Pierre Matthieu''' ([[Pesmes]], [[1563]] - [[
Pierre Matthieu fait ses études chez les [[Jésuite]]s, où il maîtrise rapidement le [[latin]], le [[grec ancien]] et l'[[hébreu]]. A 19 ans, il sert d'adjoint à son père au collège de Vercel (Doubs). Il y fait jouer par les élèves la tragédie d'" Esther" (imprimée à Lyon en 1585). Il poursuit des études de [[Droit]] à [[Valence (Drôme)|Valence]] (il obtient son doctorat en [[1586]]) et devient avocat (au présidial de [[Lyon]]). ▼
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==Biografia==
▲Pierre Matthieu fait ses études chez les [[Jésuite]]s, où il maîtrise rapidement
Bien qu'il eût temoigné de son attachement pour les princes de [[Maison de Guise|Guise]] et la [[Ligue catholique (France)|Ligue catholique]], il fut du nombre des députés que les habitants de [[Lyon]] envoyèrent à [[Henri IV de France|Henri IV]] en février [[1594]] pour l'assurer de leur fidélité. Le roi ayant, l'année suivante visité cette ville, Matthieu fut chargé de surveiller toutes les cérémonies relatives à la réception royale. Il se rend par la suite à [[Paris]], où la protection de [[Pierre Jeannin]] lui permet d'obtenir le titre d'[[historiographe]]. Fort bien vu à la cour, il s'entretient assez familièrement avec Henri IV, qui ne dédaigne pas de l'instruire des particularités de son règne.
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Il tombe malade alors qu'il accompagne [[Louis XIII de France|Louis XIII]] au siège de [[Montauban]] et meurt à Toulouse à l'âge de 58 ans.
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Pierre Matthieu
Il composa aussi plusieurs ouvrages d'historiographie.
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Comme le [[jésuite]] [[Pierre Cotton]], Pierre Matthieu, "conseiller ligueur reconverti en chantre de la monarchie" (F. Lestringant) fut accusé de plagiat par [[Agrippa d'Aubigné]].
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*''Clytemnestre'' ([[1578]]);
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*''[[La Guisiade]]'' attaque ouvertement Henri III et justifie la révolte des Ligueurs. Cette pièce fut imprimée trois fois. Le {{1er août}} [[1589]], [[Jacques Clément]] ayant assassiné Henri III, "Matthieu allait s'appliquer à justifier le geste criminel du moine, donc à faire endosser au roi la responsabilité de son propre assassinat" (L. Lobbes).
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*"Pompe funebre des penitents de Lyon, en deploration du massacre faict à Blois ... Avec l'Oraison sur le mesme suject, prononcé par M. Pierre Matthieu" ...; Lyon, Jacques Roussin, 1589, in-8°.
*"Florilegium ab Henrico IIII. immortaliter gestarum; ex variis elogiis quæ illi scripta sunt ... Recueil des éloges, sur les actions les plus signalées et immortelles de Henri IIII. Roy de France et de Navarre, Paris, Abraham Saugrain, [[1609]], in-8°. [Eloges de Pierre Matthieu; d' [[Agrippa d'Aubigné]]; d'Achille de Harlay, sieur de Champvallon, marquis de Bréval et d'Ange Cappel, sieur de Luat].
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*''Histoire d'Ælius Sejanus'', Paris, Breuneval (éd.), [[1617]].
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*Gilles Ernst, ''Des deux Guisiade de P. Matthieu'', "Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance", tome XLVII, n° 2, 1985, pp. 367-377;
*Françoise Karro, ''Aux sources d'une dramaturgie royale: l'éloge d'Henri IV par [[Agrippa d'Aubigné]], Pierre Matthieu et [[Sully]]'', in "Papers on French Seventeenth Century Literature", XIV, 26, 1987, pp. 121-149;
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*Louis Lobbes, ''P. Matthieu dramaturge phénix'', in "Revue d'histoire du théâtre", 1998, 3, pp. 207-236.
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* [http://www.florilege.free.fr/florilege/mathieu/index.htm Choix de textes]
{{Wikisource}}
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