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=== Gli imitatori ===
La répression qui suit, en 1848, la [[Révolution de Mars]] en [[Allemagne]] lui permet de recruter trois des meilleurs journalistes de la nouvelle génération : [[Bernhard Wolff]], [[Paul Julius Reuter]] et Sigismund Englander (1823-1902). Le premier revient, peu après, à [[Berlin]] pour fonder le ''Wolff’s Telegraphisches Bureau'' ; les deux autres créent [[Reuters]], après avoir travaillé ensemble dans le même journal politique à Berlin avant 1848. Paul Julius Reuter et Bernhard Wolff se sont aussi connus à Berlin<ref>[https://books.google.fr/books?id=-SntxKAXCZQC&pg=PA239&dq=reuter+julius+sigismund&hl=fr&ei=NDwKToT3LYah8QPRt5GbAQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCsQ6AEwAA#v=onepage&q=reuter%20julius%20sigismund&f=false Michael Beaussenat Palmer et Aurélie Aubert, ''L'information mondialisée'', Paris, Éditions L'Harmattan, 2008, p. 239].</ref>, émigrant ensemble à Paris.
 
=== Innovazione tecnologica ===
[[File:Racing pigeon rataedl.jpg|300 px|thumb|alt=Photo d'un pigeon voyageur|Pigeon voyageur.]]
À partir de 1840, les nouvelles en provenance des journaux et des marchés boursiers à l'étranger transitent par pigeon voyageur.
 
En France, la [[Révolution française de 1848|Révolution de 1848]] se traduit par la liberté de la presse et celle de réunion. L'adoption du suffrage universel, réservé cependant aux hommes, fait de chacun un électeur, appelé à s'informer. Les journaux se multiplient : deux cents créations en quatre mois, mille pour les trois années suivantes. Leur prix diminue. ''[[La Liberté]]'', nouveau quotidien lancé par [[Armand Dutacq]] se vend à un sou, soit seulement {{unité|5|centimes}}. Il préfigure le futur raz-de-marée de la [[petite presse]], populaire, accessible, agréablement écrite, illustrée et informée, qui fera peu à peu une forte consommation de nouvelles, y compris de l'étranger.
 
Grâce aux relations d'affaires et de confiance tissées avec les administrations, l'[[agence Havas]] se trouve indirectement branchée sur le réseau du [[télégraphe de Chappe]], qui compte en 1844 en France 534 stations et {{unité|5000|km}} de lignes. Elle bénéficie d'avantages tarifaires et de priorités d'envoi. La loi de 1837 sur le monopole télégraphique a placé l'État au cœur du jeu pour quatre décennies, jusqu'aux [[Lois sur le télégraphe de 1878]]. L'Administration des postes freine cependant le changement de technologie et rechigne à partager son réseau. Les premières lignes françaises de [[télégraphe]] électrique datent de 1845 pour Paris - Rouen, 1847 pour Paris - Orléans et 1848 pour Paris - Lille. Il faut attendre 1850 pour que toutes les préfectures soient reliées au ministère de l'Intérieur. Mais ce n'est qu'à partir de mars 1851 qu'Havas utilisera aussi le télégraphe électrique pour la collecte de l'information, mais lentement, sur des fils encombrés, qu'il réserve parfois pour les louer à des clients.
Autre inconvénient, le transcripteur Hugues ne peut passer que 1000 mots à l'heure en 1860 (un toutes les 3,5 secondes). Ce sera six fois plus en en 1874, 6000 mots à l'heure avec le transcripteur Baudot. Pour Havas, l'enjeu immédiat c'est d'abord la première liaison entre la [[Bourse de Paris]] et le [[London Stock Exchange]], opérationnelle à partir de fin 1851 grâce à un câble entre [[Calais]] et [[Douvres]].
 
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