Clarence Gagnon

Clarence Gagnon (Montréal, 8 novembre 1881Montréal, 5 gennaio 1942) è stato un pittore canadese.

Biografia

Clarence Gagnon nacque a Montréal, la più grande città della Provincia francofona del Québec. Iniziò i suoi sudi all'"Accademia commerciale cattolica", dove il pittore Ludger Larose lo introdusse alla pratica del disegno. Suo padre avrebbe preferito che egli scegliesse, come lui, una carriera improntata al commercio, ma sua madre, notando certe sue sensibilità e inclinazioni, lo incoraggiò a seguire la via dell'arte. Clarence, dunque, rifiutò di seguire la strada paterna e si iscrisse al "Consiglio delle arti", dove fu allievo di Edmond Dyonnet e di Joseph Saint-Charles. Nel 1897 entrò anche nell'associazione "Art Association de Montréal", dove seguì i corsi di William Brymner e dove ebbe come compagni di studio Edward Finlay Boyd e A. Y. Jackson.
Nel 1900, Gagnon fece amicizia con Horatio Walker e andò a fargli visita a l'Ile d'Orléans. Trascorse così una prima estate a Beaupré, dove scoprì il suo interesse per la pittura paesaggistica. Tornò a Beaupré anche nel 1902 e si recò per la prima volta fino alla Baie-Saint-Paul.

Nel dicembre del 1903, Clarence vendette 17 quadri al mercante d'arte James Morgan. Questo primo guadagno gli permise di fare un viaggio a Parigi, luogo ideale per completare la sua formazione di artista.[1] Giunse in Francia nel 1904 e a Parigi incontrò il suo amico Boyd e James Wilson Morrice, assieme a diversi altri artisti del Québec che si riunivano attorno a Hector Fabre, Alfred Laliberté, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté e allo scultore Louis-Philippe Hébert.
Gagnon si iscrisse all'Académie Julian, e fu allievo di Jean-Paul Laurens, col quale però era spesso in contrasto. Per questi dissidi, e per il desiderio di imparare dipingendo i paesaggi sul posto, restò nell'Academia solo per poco tempo. Le sue tele, in quel periodo, raffigurano i dintorni di Parigi e diverse scene di vita tratte dai suoi viaggi che lo portarono a conoscere la Bretagna, la Normandia, la Spagna, il Marocco e l'Italia. Oltre a questi quadri Gagnon realizzò una serie di acqueforti ed espose a Parigi in coppia con il pittore americano George Charles Aid.

Sempre a Parigi, nel 1907 Gagnon sposò Katherine Irwin (1871-1919), anche lei originaria di Montréal. Ma il matrimonio durò solo undici anni. Gagnon divorziò nel 1918 e, appena l'anno seguente, Katherine morì di febbre spagnola, vittima della tragica pandemia che aveva invaso l'Europa. Nel 1907, Gagnon aveva aperto il suo studio in rue Falguière, presso la Gare Montparnasse. Il adopte ainsi Montparnasse dès son installation à Paris, et y passera l'essentiel de son temps lors de tous ses séjours dans la ville.

Ce premier séjour en Europe permet à Gagnon de se faire connaître pour ses toiles et eaux-fortes qui seront exposées, entre autres, au Salon de la Société des artistes français. Les toiles de cette première période parisienne démontrent un choix de sujets ainsi qu'un style qui est très proche de celui des artistes français contemporains.

Baie-Saint-Paul et le tournant de 1913

Gagnon partage son temps entre l'Europe et le Québec. Mais à partir de 1908, il séjourne de plus en plus souvent à la Baie-Saint-Paul, où il peint nombre de paysages, le plus souvent hivernaux. Ces tableaux hivernaux seront exposés à Paris en 1913, à la galerie Reitlinger, où ils feront l'objet d'une exposition particulière. Cette exposition est un succès. Malgré de nombreux voyages entre l'Amérique et l'Europe, les paysages de Charlevoix deviendront désormais son sujet de prédilection.

Gagnon épousera en secondes noces Lucile Rodier en 1919, qui a elle aussi reçu une formation artistique.

Dans Charlevoix, Gagnon va également découvrir une série de traditions artisanales, dont la renaissance est alors encouragée par le mouvement Arts and Crafts. Gagnon va par exemple donner à des artisanes des cartons pour réaliser des tapis crochetés et travaillera à la création d'un musée de traditions artisanales, qui ne verra jamais le jour[2]. Cette manière de vivre traditionnelle des habitants de Charlevoix sera cependant illustrée dans plusieurs de ses toiles.

Illustrations et fin de vie

Gagnon peint de moins en moins à partir du milieu des années 1920.

Il se consacre alors à l'illustration du roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon ainsi que du Le Grand Silence blanc de Louis-Frédéric Rouquette en 1929.

Clarence Gagnon meurt en 1942 d'un cancer du pancréas à l'âge de 60 ans. Ses œuvres sont exposées à la Galerie L'Art français[3].

Le fonds d’archives de Clarence Gagnon (MSS37)[4] est conservé au centre BAnQ Vieux-Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Style

La formation artistique de Gagnon intervient à un moment où les paysages de type hollandais sont très populaire chez les collectionneurs et les artistes montréalais et où l'art parisien sert de point de référence.

Gagnon a su adapter sa solide formation artistique à une volonté de décrire avec simplicité et poésie les paysages et les traditions populaires québécois. Gagnon donne vie à ses toiles grâce à des couleurs chaudes qui transmettent l'ambiance climatique des paysages et la beauté des gestes des habitants qui accomplissent leurs tâches quotidiennes.

On remarque que tout au long de sa carrière, Gagnon refuse de suivre les avant-gardes européennes contemporaines et le modernisme.

Il aura de nombreux disciples, dont le peintre René Richard.


Opere

Pitture

Acqueforti

  • Vue de Rouen
  • Vue de Rouen : épreuve sur papier Chine à l’eau-forte
  • Vue de Rouen : épreuve sur papier oriental à impression
  • Vue de Rouen : épreuve sur papier vergé, médium, fait à la main
  • Vue de Rouen : épreuve sur papier vélin japonais de qualité
  • Vue de Rouen : épreuve sur papier japonais à l’eau-forte fait à la main

Riconoscimenti

La ville de Québec et la ville de Baie-Saint-Paul ont érigé des bustes à la mémoire de l'artiste. Une rue porte son nom dans la municipalité de Saint-Charles-Borromée

Galleria d'immagini

Note

  1. ^ Hélène Sicotte, Michèle Grandbois, Clarence Gagnon, rêver le paysage, Montréal, Éditions de l'Homme, 2006, p. 49.
  2. ^ toponymie.gouv.qc.ca
  3. ^ André Gascon, "A.-M. et J.-P. Valentin et l'Art français" dans Le collectionneur, vol.1, #2, 1978, p. 11, "L'Art français a vendu aussi de nombreux tableaux de peintres devenus des "classiques" comme (...) Clarence Gagnon"
  4. ^ pistard.banq.qc.ca, http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201701201037561059&p_centre=06M&p_classe=MSS&p_fonds=37&p_numunide=882381.

Bibliografia

  • Hélène Sicotte, Michèle Grandbois, Clarence Gagnon, rêver le paysage, Montréal, Ediz. de l'Homme, 2006.

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