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L'[[Ogaden]] entrò a far parte dell'Etiopia quando venne conquistato da [[Ras (titolo)|Ras]] [[Ras Mekonnen Welde Mikaél|Mekonnen Welde Mikaél]], tra [[1887]] e il [[1894]]<ref name=Prunier144>Gérard Prunier, ''L'Éthiopie contemporaine'', édition Karthala, 2007, p. 144</ref>; la conquista divenne effettiva con i trattati del [[1897]]<ref>Bahru Zewde, ''A History of Modern Ethiopia'' (London: James Currey, 1991), p. 113.</ref>. Con la vittoria dell'Italia della [[guerra d'Etiopia]] nel [[1936]] la regione fu incorporata nella [[Somalia italiana]] ma a seguito della [[campagna dell'Africa Orientale Italiana (1940-1942)|campagna dell'Africa Orientale Italiana]] l'Ogaden venne occupato dagli inglesi; quest'occupazione venne confermata da un accordo firmato tra Etiopia e [[Regno Unito]] il [[31 gennaio]] [[1942]]<ref name=Pankhurst254>Richard Pankhurst, Wiley-Blackwell, ''The Ethiopians : A History'', 2001, p. 254</ref>.
Following their conquest of [[Italian East Africa]], the British sought to let the Ogaden be unified with [[British Somaliland]] and the former [[Italian Somaliland]], to realize [[Greater Somalia]] which was supported by many Ogaden Somalis.<ref>Bahru Zewde, p. 180.</ref> Ethiopia unsuccessfully pleaded before the London Conference of the Allied Powers to gain the Ogaden and [[Eritrea]] in 1945, but their persistent negotiations and influence from the USA eventually persuaded the British in 1948 to abandon all of the Ogaden except for the Haud, and a corridor called the Reserved Area stretching from the Haud to French Somaliland (modern [[Djibouti]]). The British returned these last parts to Ethiopia in 1954.<ref>Bahru Zewde, p. 181.</ref> Après 1941, suite à la [[Campagne d'Afrique de l'Est (Seconde Guerre mondiale)|Libération]], les Britanniques occupent l'Ogaden, une « zone réservée » (''Reserved Area'') voisine de la Somalie italienne, elle-même sous domination anglaise. Un accord est signé entre Londres et Addis Abeba le 31 janvier 1942 ; l'accord anglo-éthiopien permet de poursuivre légalement cette occupation<ref name=Pankhurst254>Richard Pankhurst, Wiley-Blackwell, ''The Ethiopians : A History'', 2001, p. 254</ref>. Le Negusse Negest demande un nouvel accord qui est signé le 25 mai 1944 mais les Britanniques ne quittent toujours pas l'Ogaden<ref name=Pankhurst255>Richard Pankhurst, Wiley-Blackwell, ''The Ethiopians : A History'', 2001, p. 255</ref>. Durant l'été 1946, Ernest Bevin, le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, dévoile un plan nommé « [[Grande Somalie]] » (''Greater Somalia'') prévoyant l'amputation de l'Ogaden et son intégration dans une vaste entité comprenant le Somaliland et la Somalie italienne<ref name=Pankhurst256>Richard Pankhurst, Wiley-Blackwell, ''The Ethiopians : A History'', 2001, p. 256</ref> et regroupant tous les peuples somalis. Ce territoire resterait toutefois sous occupation britannique<ref name=Lacoste1407>Sous la direction de Yves Lacoste, ''Dictionnaire de géopolitique'', Flammarion, Paris, 1963, p. 1407</ref>. Le projet suscite une vive polémique, l'Éthiopie, la France, l'Italie, l'URSS ainsi que les pays africains récemment indépendants rejettent la proposition<ref name=Pankhurst256/>{{,}}<ref name=Lacoste1407/>. Nel 1948, après des pressions de Haile Selassie I, l'Éthiopie récupère l'Ogaden mais les Britanniques restent dans l'Haud, une région aux terres fertiles, qu'ils quittent à partir 1953<ref name=Lacoste1407/> et définitivement en 1956<ref name=Pankhurst256/>.
Ainsi, de 1942 à 1952, les Britanniques ont occupé tous les territoires peuplés de Somalis à l'exception du sud de Djibouti<ref name=Lacoste1407/>. Durant cette décennie, ils favorisent la création du ''Somali Youth Club'', devenu plus tard la ''Somali Youth League''<ref name=Lacoste1407/>. I diversi capi tribù aussi bien du Somaliland, du Kenya, mais également d'Éthiopie s'y rencontrent et discutent<ref name=Lacoste1407/>. Dès 1940, la classe politique demande unification des peuples somalis<ref name=Cordellier630>Sous la direction de Serge Cordellier, ''Le dictionnaire historique et géopolitique du 20e siècle'', 2e édition, La Découverte, Paris, 2002, p.630</ref> ; cet « irrédentisme somali » provoquent des tensions en Éthiopie et au Kenya<ref name=Cordellier630/>. À long terme, le nationalisme somali, soutenu par les Britanniques, et la volonté de réunir tous les peuples demeure intacte. Ainsi, le 1{{er}} juillet 1960, lorsque la Somalie déclare son indépendance, elle arbore son [[Drapeau de la Somalie|drapeau]], adopté en 1954. Il constitue un véritable « défi » d'après Harold Marcus puisqu'une des branches représente l'Ogaden<ref name="Marcus173">Harold G. Marcus, ''A History of Ethiopia'', University of California Press, 2002, p. 173</ref>, un territoire qui devra, selon Mogadiscio, se joindre à l'État somalien. Ce n'est que trois années plus tard que les premiers troubles apparaissent dans les régions somalies d'Éthiopie. En février, une rébellion, soutenue par la Somalie, éclate dans l'Ogaden<ref name=Marcus173/>. À partir de novembre 1963, la participation de Mogadiscio est active et ouverte<ref name="Marcus174">Harold G. Marcus, ''A History of Ethiopia'', University of California Press, 2002, p. 174</ref>. Sous le commandement du général [[Aman Mikael Andom]], l'Éthiopie met fin à la révolte en 1964 et un cessez-le-feu est signé le 6 mars 1964<ref name=Marcus174/>. Malgré la victoire éthiopienne, ces revendications inquiètent le gouvernement d'Addis Abeba<ref name=Marcus174/>.
'''Note'''
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